Le site internet www.aexalp.fr est opéré par AEXALP CONSEIL, ayant la qualité de responsable de traitement ou co-responsable de traitement au sens de la réglementation en matière de données personnelles, notamment le Règlement (UE) Général n°2016-679 sur la Protection des données personnelles des personnes physiques
Selon les sites utilisés et vos choix de paramétrage (notamment par rapport aux cookies et autres traceurs), les données Personnelles vous concernant traitées sont principalement : vos nom, prénom, civilité, adresse email, code postal, numéro de téléphone, informations relatives à votre vie professionnelle (société) ainsi que vos logs de connexion (ci-après les « données »).
Nous pouvons vous permettre de partager des informations relatives à nos sites Internet (en leur version fixe ou mobile, en ce compris les applications correspondantes) de réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc.), notamment par l'intermédiaire des boutons de partage. Nous vous rappelons que l'accès à ces Réseaux Sociaux nécessite l'acceptation par vous de leurs conditions contractuelles comportant des dispositions relatives à la Règlementation sur les données Personnelles pour les traitements effectués par eux, et ce indépendamment de nos pages sur lesdits Réseaux Sociaux.
Ces données sont collectées soit sur la base de votre consentement, soit sont nécessaires à l'exécution de vos demandes (demandes d'information, d'invitation à des événements, accès à des documents à télécharger).
La lutte contre la fraude est fondée sur l'intérêt légitime de la société AEXALP CONSEIL.
Ainsi, vos données sont collectées afin de :
- Gérer et optimiser la relation clientèle ;
- Répondre à vos demandes complémentaires (devis et rendez-vous notamment) en vous recontactant par email, téléphone ou via des applications de visioconférences.
- Vous adresser des informations sur nos offres, actualités et évènements (newsletters, alertes, invitations et autres publications), notamment au moyen de campagnes sur les réseaux sociaux et d'emailings ;
- Gérer la publication d'annonces légales conformément à la Politique de confidentialité dédiée ;
- Réaliser des statistiques et mesures d'audience.
Lorsque le traitement de vos données est indispensable à la société AEXALP CONSEIL pour réaliser la ou les finalités décrites ci-dessus, les champs afférents sont signalés par un astérisque. Si vous ne renseignez pas ces champs obligatoires, la société AEXALP CONSEIL ne pourra pas répondre à vos demandes et/ou vous fournir les produits et services demandés.
En tant que responsable de traitement, la société AEXALP CONSEIL peut être amenée à transmettre vos données personnelles à des sous-traitants éventuels de la société AEXALP CONSEIL pour des raisons exclusivement techniques et logistiques (prestataires d'hébergement et de maintenance du Site, prestataires de gestion de bases de données, consultants commerciaux), des coresponsables de traitement dont l’identité est indiquée préalablement à chaque traitement et des tiers en cas de restructuration de notre société, y compris cession totale ou partielle d'actifs, fusion, absorption acquisition, scission et plus généralement toute opération de réorganisation.
En cas d’acceptation de nos Conditions Générales, vos données pourront être utilisées à des fins de gestion et d'optimisation de la relation clientèle. Vos données pourront également être utilisées à fins d'envoi d'informations sur les offres et actualités de la société AEXALP CONSEIL, notamment au moyen de campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux ou d'emailings principalement. Les sociétés de réseaux sociaux et les prestataires routeurs d'emailing peuvent donc être destinataires de vos données.
Nos partenaires de mesures d'audience peuvent également être destinataires de vos données.
Enfin, la société AEXALP CONSEIL pourra être amenée à communiquer à des tiers vos données lorsqu'une telle communication est requise par la loi, une disposition réglementaire ou une décision judiciaire, ou si cette communication est nécessaire pour assurer la protection et la défense de ses droits.
Les destinataires de vos données peuvent se situer à l'étranger, y compris en dehors de l'Espace Economique Européen. Tout transfert de vos données en dehors de l'Espace Economique Européen est effectué moyennant des garanties appropriées, notamment contractuelles, en conformité avec la réglementation applicable en matière de protection des données personnelles.
Une copie des garanties mises en œuvre par AEXALP CONSEIL est communicable sur simple demande adressée à aexalp@aexlap.fr.
Conformément à la règlementation en vigueur, vous disposez d'un droit d'accès et de rectification de vos données, ainsi que de celui d'en demander l'effacement, de vous opposer à leur traitement et d'en obtenir la limitation ou la portabilité dans la mesure où cela est applicable.
Vous pouvez également vous opposer à ce que vos données soient utilisées aux fins de dresser votre profil client ; dans ce cas vous ne pourrez plus bénéficier d'offres ou de services personnalisés.
Ces droits peuvent être exercés directement auprès de la société AEXALP CONSEIL par courrier électronique à l'adresse aexalp@aexlap.fr. Un complément d'identité pourra vous être demandé.
Par ailleurs, vous pouvez à tout moment demander à ne plus recevoir nos communications relatives à nos offres, actualités et évènements en utilisant le lien hypertexte prévu à cet effet dans chaque email que nous vous adressons. Vous pouvez également nous joindre par téléphone au 04 50 10 25 50 ou par courrier simple à l'adresse : AEXALP CONSEIL, Allée de la Mandallaz 74370 Metz-Tessy.
Vos données seront conservées pour un délai de trois ans à compter de leur collecte ou de votre dernier contact avec la société AEXALP CONSEIL.
Enfin, les logs de connexion collectés, sous réserve de votre accord, dans le cadre des cookies et autres traceurs mis en place sur nos sites, seront conservés conformément à la réglementation applicable pour une durée n'excédant pas six mois.
Pour toute question en lien avec la collecte et le traitement de vos Données par la société AEXALP CONSEIL ou l’exercice de vos droits, vous pouvez contacter par email la société AEXALP CONSEIL à l'adresse suivante : aexalp@aexlap.fr.
Vous disposez également du droit de saisir la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL), 3 Place de Fontenoy - TSA 80715 - 75334 PARIS CEDEX 07, de toute réclamation se rapportant à la manière dont la société AEXALP CONSEIL collecte et traite vos Données.
Paye
Cotisations
En paye, plusieurs règles transitoires ou exceptionnelles sont censées prendre fin au 31 décembre 2024
À partir du 1er janvier 2025, en l’absence de prolongation, plusieurs mesures prises à titre transitoire vont cesser de s’appliquer. Cela concerne notamment la protection sociale complémentaire, les avantages en nature « véhicule électrique », la prise en charge des frais de transports domicile-lieu de travail, l’aide exceptionnelle à l’apprentissage, le régime fiscal et social des pourboires et la contribution AGEFIPH. Nous faisons le point, sachant qu'avant la censure du gouvernement Barnier, le Parlement avait voté des amendements visant à prolonger certaines mesures.
Pourboires : fin de l’exonération fiscale et sociale
Pour rappel, les pouvoirs publics ont mis en place une exonération fiscale et sociale temporaire des pourboires volontaires, sous certaines conditions, à l'occasion de la loi de finances pour 2022 (loi 2021-1900 du 30 décembre 2021, art. 5 modifié ; loi 2023-1322 du 29 décembre 2023, art. 28).
Les sommes remises volontairement au cours des années 2022, 2023 et 2024 par les clients pour le service, directement aux salariés ou à l’employeur et reversées par ce dernier au personnel en contact avec la clientèle, sont ainsi, sous condition de niveau de salaire (voir Dictionnaire Paye, « Pourboires ») :
-exclues de l’assiette des cotisations et contributions sociales d’origine légale ou conventionnelle (y inclus CSG/CRDS, contributions formation, taxe d’apprentissage et participation construction) ;
-et exonérées d’impôt sur le revenu.
Ce dispositif d’exonération, qui avait déjà été prolongé pour l’année 2024, arrive donc à son terme le 31 décembre 2024.
Avant la censure du gouvernement Barnier, le Sénat avait voté plusieurs amendements au projet de loi de finances (PLF) pour 2025 en vue de prolonger ces exonérations pour l’année 2025 (voir notre actu du 27/11/2024, « Rachat de jours de repos, pourboires, indemnités de rupture : le Sénat amende le PLF 2025 »).
Reste à savoir si le futur gouvernement de François Bayrou reprendra cette mesure de prolongation dans le PLF qui devrait être présenté en début d’année prochaine.
Frais de transport domicile-lieu de travail : retour à un régime d’exonération pérenne
Pour mémoire, la loi de finances rectificative pour 2022 a prévu que la prise en charge par l’employeur des frais de transport domicile-lieu de travail des salariés bénéficiait, en 2022 et 2023, d’un régime social et fiscal plus avantageux. Puis, ce régime dérogatoire de faveur a été prolongé en 2024 par la loi de finances pour 2024 (loi 2022-1157 du 16 août 2022, art. 2 modifiée ; loi 2023-1322 du 29 décembre 2023, art. 29).
En l'absence de prolongation, il prendra donc fin au 31 décembre 2024.
Ainsi, les règles dérogatoires suivantes expirent au 31 décembre 2024 :
-possibilité pour les employeurs de porter à 75 % la prise en charge des frais de transports publics ou de services publics de location de vélos de leurs salariés, en bénéficiant pour la partie de prise en charge facultative (de 50 % à 75 %) du même régime social et fiscal que celui attaché à la part obligatoire de 50 % (NDLR : signalons que dans le cadre du PLF 2025, avant la censure du gouvernement Barnier, le Sénat a adopté deux amendements pour prolonger cette possibilité sur 2025 ; à voir si une telle mesure sera reprise plus tard dans le cadre d’un autre PLF, d'autant que ces amendements ont été adoptés contre l'avis du gouvernement) ;
-possibilité d’attribuer la prime transport en exonération aux salariés utilisant leur véhicule personnel pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail alors même qu'ils peuvent utiliser les transports en commun
-pour la prime transport, limite d’exonération sociale et fiscale de 700 € par an et par salarié, dont 400 € au titre des frais de carburant (900 €, dont 600 € dans les départements d’outre-mer) ;
-pour le forfait mobilités durables, limite d’exonération sociale et fiscale de 700 € par an et par salarié (900 € dans les départements d’outre-mer) ;
-possibilité de cumuler la prime transport avec la prise en charge obligatoire de 50 % des frais d’abonnement aux transports publics ou de services publics de location de vélos ;
-pour les indemnités kilométriques vélo mises en place avant le 11 mai 2020 (et la création du forfait mobilités durables), plafond d’exonération sociale et fiscale de 700 € par an et par salarié (900 € dans les départements d’outre-mer).
À partir de 2025, on revient à un régime social et fiscal de faveur pérenne, mais avec de nouvelles limites d’exonération (loi 2023-1322 du 29 décembre 2023, art. 7 ; CGI art. 81, 19°, b modifié) :
-pour la prime transport, 600 € par an et par salarié, dont 300 € au titre des frais de carburant ;
-pour le forfait mobilités durables, 600 € par an et par salarié ;
-pour le cumul forfait mobilités durables/prise en charge obligatoire de 50 % des frais d’abonnement aux transports publics, 900 € par an et par salarié (au lieu de 800 €) ou, s’il est plus élevé, montant de la prise en charge obligatoire ;
-pour les indemnités kilométriques vélo mises en place avant le 11 mai 2020, limite de 600 € par an et par salarié.
Contribution AGEFIPH : extinction de deux règles transitoires
❶ Pour l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH) des années 2021 à 2024, le montant de la contribution annuelle AGEFIPH a fait l’objet de dispositions transitoires permettant d’en moduler le montant en cas de hausse [décret 2019-523 du 27 mai 2019, art. 2, 2°, JO du 28 ; voir Dictionnaire Paye, « Handicapés (contribution Agefiph) »].
Cette possibilité de moduler le montant de la contribution AGEFIPH est applicable pour la dernière fois à la contribution 2024, à payer en 2025. Elle disparaîtra donc à partir de la contribution 2025, qui sera à payer en 2026.
❷ Par ailleurs, l’employeur peut déduire de sa contribution, notamment, certaines dépenses supportées directement afin de favoriser l’accueil, l’insertion ou le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés, qui ne lui incombent pas en application d’une disposition législative ou réglementaire (ex. : réalisation de travaux afin de rendre les locaux de l’entreprise accessibles aux bénéficiaires de l’obligation d’emploi) (c. trav. art. L. 5212-11 et D. 5212-23).
À titre temporaire, jusqu’au 31 décembre 2024 (contribution relative à l'obligation d'emploi 2024 à payer en 2025), peuvent aussi être déduites de la contribution (décret 2020-1350 du 5 novembre 2020, art. 3, 3°, JO du 6) :
-la participation à des événements promouvant l’accueil, l’embauche directe et le maintien dans l’emploi de travailleurs handicapés dans l’entreprise ;
-les actions concourant à la professionnalisation des dirigeants ou des travailleurs des entreprises adaptées, des travailleurs des établissements ou services d'aide par le travail ou des travailleurs indépendants handicapés, ainsi qu'au développement des achats auprès de ces acteurs ;
-les partenariats, par voie de convention ou d’adhésion, avec des associations ou des organismes œuvrant pour la formation, l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées que l’employeur accueille ou embauche, à l'exclusion des participations aux opérations de mécénat.
À partir de l'obligation d'emploi 2025 (contribution à payer en 2026), ces trois types de dépenses ne pourront plus être déduites du montant de la contribution AGEFIPH.
Un projet de décret a néanmoins été récemment transmis aux partenaires sociaux pour consultation en vue de pérenniser la possibilité de déduire les dépenses relatives aux partenariats visés ci-dessus avec des associations ou des organismes œuvrant pour la formation et l'insertion des personnes handicapées (voir notre actu du 12/12/2024, « Contribution AGEFIPH : un projet de décret pour pérenniser la déductibilité de certaines dépenses »).
Fin de l’évaluation spécifique des avantages en nature « véhicules électriques » et « bornes de recharge »
Pour les véhicules fonctionnant exclusivement au moyen de l’énergie électrique mis à la disposition du salarié entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024, les dépenses prises en compte pour calculer l’avantage en nature doivent, quel que soit le mode d'évaluation retenu (au réel ou forfait) (arrêté du 10 décembre 2002, art. 3 modifié) :
-ne pas tenir compte des frais d’électricité engagés par l’employeur pour la recharge du véhicule ;
-et être évaluées après application d’un abattement de 50 %, dans la limite d'un certain montant (1 964,90 € en 2024).
En outre, en 2023 et 2024, lorsque l'employeur met à la disposition du salarié une borne de recharge électrique (pour les véhicules 100 % électriques et hybrides) ou bien prend en charge tout ou partie des coûts liés à l'utilisation de celle-ci, l'avantage en nature qui en résulte est évalué, selon des modalités particulières, en distinguant selon que la borne est installée sur le lieu de travail ou en dehors du lieu de travail (arrêté du 10 décembre 2002, art. 3 bis ; voir dictionnaire Paye, « Avantage en nature véhicule »).
En principe, ces deux mesures transitoires d’évaluation ne seront plus applicables aux véhicules électriques et aux bornes de recharge électrique mis à la disposition des salariés à compter du 1er janvier 2025. À moins que le nouveau gouvernement décide de prolonger ces règles…
Fin de l’aide exceptionnelle à l’apprentissage
Sauf si le futur gouvernement Bayrou en décide autrement, le 31 décembre 2024 marquera aussi la fin de l’aide exceptionnelle à l’apprentissage, mise en place par décret initialement pour les contrats conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023, puis prolongée sur l’année 2024 (décret 2022-1714 du 29 décembre 2022 modifié ; décret 2023-1354 du 29 décembre 2023, JO du 30).
Ainsi, n’ouvriront plus droit à l’aide exceptionnelle de 6 000 € maximum les contrats d’apprentissage conclus à compter du 1er janvier 2025 par :
-les employeurs de 250 salariés et plus, au titre des contrats visant un diplôme ou un titre équivalant au plus à Bac + 5 ;
-les employeurs de moins de 250 salariés, pour les contrats préparant à un diplôme ou à un titre à finalité professionnelle équivalant de niveau bac + 2 à bac + 5 (bac + 3 à bac + 5 dans les départements d’outre-mer).
Les contrats d'apprentissage conclus par des employeurs de moins de 250 salariés préparant à un diplôme (ou à un titre à finalité professionnelle équivalant) de niveau bac (bac + 2 dans les départements d’outre-mer) continueront à ouvrir droit à l'aide unique à l'apprentissage (c. trav. art. L. 6243-1, L. 6522-4 et D. 6243-2).
Reste à voir si le gouvernement Bayrou reprendra à son compte l'intention du précédent gouvernement de réviser ces aides, et de maintenir une aide moins importante visant tout type d'entreprise et tout niveau de qualification.
Protection sociale complémentaire : clap de fin pour deux tolérances temporaires
❶ Fin juillet 2021, un décret avait adapté à l’accord AGIRC-ARRCO du 17 novembre 2017 relatif à la prévoyance des cadres deux des critères permettant de définir des catégories objectives pour le bénéfice de garanties de protection sociale complémentaire d’entreprise : le critère 1 (« cadres » et « non-cadres ») et le critère 2 (« tranches de rémunération »).
Ce décret a toutefois laissé un temps d’adaptation à certaines entreprises pour se mettre en conformité. Cette phase transitoire prendra fin le 31 décembre 2024. Les entreprises qui ne seront pas « raccord » au 1er janvier 2025 perdront donc le bénéfice du régime social et fiscal de faveur attaché à leur régime de protection sociale complémentaire (pour plus de détails, voir notre actu du 8/10/2024, « Protection sociale complémentaire : pour les catégories objectives, la période transitoire s’achève fin 2024 »).
❷ Par ailleurs, les employeurs ayant souscrit avec leur organisme assureur un contrat collectif conforme aux règles de maintien de la protection complémentaire d’entreprise en cas de suspension du contrat de travail ont jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre en conformité l’acte fondateur de leur régime de protection sociale complémentaire, si cet acte est un accord collectif ou référendaire.
À partir du 1er janvier 2025, les accords devront donc être conformes pour conserver leur caractère collectif et obligatoire, et donc leur régime social et fiscal de faveur (pour plus de détails, voir notre actu du 16/10/2024, « Maintien des garanties de protection sociale complémentaire en cas de suspension du contrat de travail : l’autre tolérance qui s’achève fin 2024 »).
Et le dispositif exceptionnel de monétisation des jours de repos ?
La loi de finances rectificative du 16 août 2022 a créé un dispositif de rachat, sur demande du salarié et sous réserve de l’accord de l’employeur, des journées ou demi-journées de repos acquises dans le cadre soit d’un dispositif d’aménagement du temps de travail sur une période supérieure à la semaine (c. trav. art. L. 3121-41 à L. 3121-47), soit d'un accord de RTT antérieur à la loi du 20 août 2008 (loi 2022-1157 du 16 août 2022, art. 5 modifié ; loi 2022-1616 du 23 décembre 2022, art. 22).
En son dernier état, ce dispositif vise les jours ou demi-journées de repos acquis du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2025 (voir Dictionnaire Paye, « Monétisation des jours de RTT acquis de 2022 à 2025 »). Il n'y a donc pas péril en la demeure, pour ceux qui entendent y recourir l'année prochaine.
Rappelons néanmoins qu'avant la censure du gouvernement Barnier, le Sénat avait voté un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour 2025 en vue de prolonger le dispositif pour les journées et demi-journées de repos acquises jusqu'au 31 décembre 2026 (voir notre actu du 27/11/2024, « Rachat de jours de repos, pourboires, indemnités de rupture : le Sénat amende le PLF 2025 »).
Le futur gouvernement de François Bayrou reprendra-t-il cette mesure à son compter dans le PLF qui devrait être présenté en début d’année 2025 ? L'avenir nous le dira.
Utilisation des titres-restaurant pour les courses alimentaires : prolongation ou pas ? |
---|
Pour tenir compte tenu de l’inflation, la loi Pouvoir d’achat du 16 août 2022 avait prévu, à titre dérogatoire et jusqu’au 31 décembre 2023, que les titres-restaurant puissent être utilisés pour acquitter en tout ou en partie le prix de tout produit alimentaire, qu’il soit ou non directement consommable (ex. : riz, pâtes, farine, œufs, viande ou poisson non transformé), à l’exclusion de l’alcool, des confiseries, des produits infantiles et des aliments animaliers (loi 2022-1158 du 16 août 2022, art. 6, JO du 17). Cette dérogation a ensuite été étendue à l’année 2024 (loi 2023-1252 du 26 décembre 2023, JO du 27). Une proposition de loi adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale le 20 novembre 2024 prévoit de prolonger à nouveau le dispositif jusqu’au 31 décembre 2026, soit deux années de plus (voir notre actu du 22/11/2024, « Utilisation des titres-restaurant pour tout produit alimentaire : l’Assemblée vote une prolongation jusqu’à fin 2026 en première lecture »). Le texte doit maintenant être examiné par le Sénat, a priori pas avant janvier 2025. |